Le Secteur Démocratique et Populaire ne participera pas au « prochain » gouvernement de transition

20 octobre

Le Secteur Démocratique et Populaire ne participera pas au « prochain » gouvernement de transition

Emmanuel sainsilien
0 Comments

Le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) affirme qu’il ne participera au gouvernement de transition qui sera installé dans le pays après le départ de Jovenel Moïse.

Les membres du SDP rejettent encore une fois toute possibilité de cohabitation avec le président Jovenel Moïse et consorts. Ils réitèrent leur attachement à la ligne de combat du SDP tracée à l’Arcahaie depuis août 2017.

En ce sens, ils prennent l’engagement de pas prendre au Gouvernement de Transition qui sera installé dans le pays après le départ du président Jovenel Moïse.

Cependant, ils s’assureront que ce gouvernement soit composé de personnalités qualifiées, honnêtes, crédibles, au-dessus de tout soupçon, issues de la société civile, de la Diaspora et du milieu politique.

« Les signataires de la présente note veilleront, avec vigilance, à ce que les couches populaires, la Diaspora, les organisations paysannes, les socioprofessionnels, les étudiants et les militants politiques, de toutes tendances confondues, se reconnaissent dans la transition », lit-on dans ce communiqué daté du 19 octobre 2020.

En outre, ils promettent de veiller comme des chiens de garde, à l’exécution parfaite de la feuille de route du gouvernement de transition pour que celle-ci soit effectivement la dernière.

« Cette transition devrait conduire à l’aboutissement du Procès Petrocaribe, le jugement des criminels des différents massacres, notamment, la Saline, Tokyo, Bel’air, Cité Soleil, le réforme du Système électoral, l’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation d’élections générales à travers le pays », soutiennent les signataires de ce communiqué.

Par ailleurs, le SDP félicite le peuple Haïtien qui a participé « massivement » à la journée de mobilisation du 17 octobre pour continuer le combat pour le départ immédiat de Jovenel Moïse et la mise en place d’une transition de rupture pouvant créer les conditions à l’organisation de la Conférence Nationale Haïtienne.