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L’OPC dénonce les déclarations mensongères du porte-parole de la PNH sur les circonstances de la mort du policier Jean R. Glezil

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) dénonce condamne les agissements des agents de la DCPJ à l’Hôtel Révélation dans la soirée du 14 au jeudi 15 octobre, ayant conduit à la mort du policier Jean Rosner Glezil.

Selon l’OPC, les agents de la DCPJ sont entrés par effraction dans l’enceinte de l’hôtel sous prétexte qu’ils recherchaient un chef de gang. Ils ont terrorisé les employés, menotté injustement les agents de sécurité de l’hôtel et exécuté leur frère d’armes, Jean Rosner Glezil.

Le pire c’est que le Porte-Parole de la Police Nationale d’Haïti, le Commissaire Michel-Ange Louis Jeune, a menti sur les circonstances de la mort de M. Glezil affirmant qu’il ne s’était pas identifié.

Or, selon l’OPC, l’agent de l’USGPN s’était clairement identifié. Mais il a été froidement abattu par ses collègues qui sont partis avec le serveur du système de surveillance de l’hôtel pour éliminer toutes preuves susceptibles.

L’organisme de protection des droits du citoyen exprime son inquiétude face au comportement du Haut commandement de la PNH qui banalise le droit à la vie et encourage les exactions des policiers commises sur la population.

À titre d’exemple, l’OPC cite l’assassinat de l’étudiant Grégory Saint-Hilaire le 2 octobre, la tentative d’assassinat sur le jeune avocat Pierre Caleb le 15 octobre dernier. Même les hauts fonctionnaires de l’État ne pas épargnés par ces exactions policières. L’OPC mentione le cas du Ministre des TPTC Nader Joiséus qui a vécu une mauvaise aventure avec des policiers le 8 octobre dernier.

L’OPC dit condamner toutes les exactions commises par des agents de l’ordre et rappelle aux dirigeants de la PNH l’obligation qui leur est faite de sanctionner les fautifs, sous peine d’être tenus pour responsables et exposés à d’éventuelles poursuites.

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